Ensemble harmonieux dû principalement au clocher bien proportionné, qui donne de l’élan à tout l’édifice.
L’église est mentionnée dès l’an 1100 comme appartenant à l’abbaye Saint Père de Chartres.
Le bas-côté sud, édifié au XVème siècle est constitué de quatre pignons accolés. Au bas de la nef méridionale a été élevée la tour clocher aux trois étages soulignés de larmiers. La flèche en ardoises est flanquée de quatre petits clochetons.
Sur le bas-côté nord, les trois pignons accolés correspondent aux travées construites en 1551, tandis que le toit à quatre pans correspond aux deux travées édifiées en 1678.
La façade occidentale s’ouvre sur un portail de style Renaissance. De chaque côté, des pilastres à chapiteaux composites sont ornementés d’instruments de la passion. Décoré d’arabesques et de génies ailés, le linteau est surmonté d’un double fronton triangulaire dont les tympans sont ornés d’une coquille et les rampants de crochets à fleurons. Sur la façade sud, un porche moderne cache une porte Renaissance.
La nef principale est limitée par des piliers circulaires surmontés de cinq arceaux ogivaux.
L’intérêt de l’église réside surtout dans le mobilier. Les pièces majeures sont dues à l’initiative de « maître Tulloue » curé au XVIIe siècle qui les fit exécuter par le sculpteur breton Charles Roscoüet. On leur doit la crèche au sommet de l’autel de la vierge (1682), les portes de la chapelle des fonts baptismaux (1679) et surtout la chaire monumentale (1683).
Remarquer aussi le banc d’œuvre, les stalles à l’entrée du chœur.
Le maître-autel est surmonté d’un retable à colonnes torses (1654). Deux autels latéraux, une tribune (1652), un lutrin du XVIIIe complètent cet ensemble.
Exceptionnel également le chapier (chasublier ?) qui renferme à plat une collection de vêtements liturgiques des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles qui font l’étonnement et l’admiration des amateurs de broderie à la main.